RUBRIQUES

Wanted : collection Noël 2011 Givenchy, Nuit Celeste !


Hello les cosmics girlz! Je suis excitée comme une puce car, chose assez rare pour être soulignée, je viens de recevoir une gamme de produits dont, non pas un, mais plusieurs m’emballent complètement. Pour celles qui ne connaissent pas mes positions tranchées, je re-situe : en tant que journaliste beauté j’avoue voir passer énormément de « nouveaux » produits, qui sont soit décevants car annoncés comme des messies alors qu’ils n’ont rien de d’extraordinaires, ou à l’inverse, vraiment nouveaux… mais tirés par les cheveux (gloss à dents, hum). Et moi, quand on sent le marketing sous la création, (type « que peut-on bien inventer pour renouveler le marché des mascaras, un produit ultra fidélisant ? » = faire renouveler ses achats à la ménagère de moins de 50 ans ou à la d’jeuns de moins de 25 ans ?), et ben je trouve ça nul  Raison pour laquelle je ne vous parlerai pas des mascaras qui tournent, ou alors pour vous dire comment vous en passer (car rien ne remplace le coup de main !).
Alors quand un produit m’emballe, je le dis- même si je sais bien que TOUS les produits sont conçus pour vous les faire acheter, hein-.
Là, j’avoue : Givenchy tu m’as bluffée !

Depuis quelques années, ils se donnent un mal de chien pour sortir des produits, justement parfois un peu too much. (le mascara boule m’avait bien intriguée à sa sortie, normal, mais… rien ne vaut le coup de main bis !!!! = pas besoin d’un mascara à 30€ pour se faire des cils de biche, et sinon d’ailleurs, les maquilleurs pro auraient abandonné leurs goupillons depuis un bail.)
BREF, je tombe ce jour en pamoison devant la collection éphémère Nuit Céleste de Givenchy pour Noël.

1° D’abord, le Must Have est encore une fois hyper réussi. L’Or Céleste est une poudre libre scintillante pour le corps qui se vaporise dans un nuage grâce à une poire accrochée à un très beau flacon noir laqué. Les paillettes sont parfaites, juste un nuage scintillant, pas des grosses paillettes moches ni juste des nacres, le geste est so glamour et l’objet déjà culte. (compter 58€, faites-le vous offrir !)

2° THE création à mon sens : l’Ombre Noire. C’est vraiment le produit idéal, basique et novateur à la fois. Il s’agit d’une ombre noire (sans blague) d’une texture voile hyper fine mais comme grasse sous les doigts, et qui permet toutes les audaces. Elle s’utilise en nuage fumé au doigt, en charbonneux ultra dark avec pinceau humide en aplat sur la paupière, en eye liner aussi du coup, et en base sous n’importe quelle ombre, surtout irisée, à qui elle donne une profondeur dingue. Bref, à essayer d’urgence, faudra que je vous fasse des photos. (47€ … osé ! Mais à mon avis une longue durée de vie…)

3° Les surprises : le Phenomen’Eyes Gold Sparkles (= version pailletée) est cool : pas de grosses paillettes moches- bis, mais un gel avec différentes tailles de paillettes et des nacres aux reflets bleutés qui doit être top sur un mascara noir (bien que le gel soit marron) (28€). Autre nouveauté : aux habituels gloss sans surprise se substitue ici une Gelée d’Interdit (25€ tout de même, ils abusent un peu non ?), sorte de texture glissante ultra confortable scintillante, peut-être la première fois que je vais me servir d’un produit lèvre « fêtes »… Enfin, une édition limitée du Prisme Mono en version Or Céleste… Rien de révolutionnaire MAIS j’adore ces ombres soi-disant mono mais qui déclinent en fait une couleur en 4 textures dans un seul boîtier, ultra plat. Top à emporter et multi-effets !

Voilà, ouf, ça va mieux, il fallait vraiment que je partage cette découverte très fraîche !
Préparez-vous, ces objets de désirs seront libérés en magasin le 31 octobre 2011. ( Moyen mnémotechnique : le jour d’halloween !)

De mèche avec Daniel : baby blond chez Lucie Saint Clair



Vous n’avez peut être pas suivi mes aventures capillaires, mais en voici un nouveau volet. Pour résumer, j’apprends de plus en plus précisément les techniques de colorations et de mèches relatives à mon blond bébé très clair à chaque passage chez le coiffeur… et ce n’est pas une mince affaire ! Je teste en effet à chaque fois quelque chose de nouveau because chaque pro à sa technique.
Ca a (mal) commencé ICI avec Toni and Guy, suivi de l’exploit à l’école Dessange, et ca a continué avec une déception au salon Dessange, récupérée par une belle alternative chez Schwarzkopf. Je teste donc les coloristes, leurs techniques et leurs produits les uns après les autres. Alors vous pensez bien que quand on m’a annoncé le grand remaniement du groupe Lucie St Clair et de la nomination d’un DA (Grégory Kaoua) et donc de collections, j’ai voulu en savoir plus.
Les ambitions pour le groupe : rajeunir l’image en s’adressant à la parisienne (chic) qui est en nous. C'est bien connu, nous avons toutes une parisienne en nous! Et le concept est pensé un peu comme la communication d’un parfum… Pour célébrer ce nouvel élan, j’ai décidé d’aller tester tout cela sur place… et ça tombait bien, mes racines commençaient à jouer le 50/50 avec mes longueurs.

Me voilà au salon d’Iéna pour rencontrer Daniel, formateur fraîchement recruté pour gérer la création de l’école de formation qui accompagne le nouveau concept. Bref, un coloriste à priori pointu.
Juste le temps de poser les désormais célèbres fondamentaux (pas de doré, pas de reflets roux, pas d’effet bicolore, pas de problème), qu’il semble déjà lancé. Pour me rassurer (et être sure d’avoir bien été comprise), j’entreprends de lui refaire la saga de mes déconvenues capillaires… Alors que j’entame l’épisode II, il me dit qu’il était justement au centre de formation Dessange juste avant de commencer. Le temps de dissiper le malentendu (j’ai cru qu’il sortait de l’école, ce qui semblait bizarre alors qu’il y était lui-même formateur) et voilà que m’apparaît le génie de cette situation : un ancien de chez Dessange qui a beaucoup travaillé avec… Charlotte, ma Charlotte, la reine du blond parfait. Je lui dit qu’on a jamais fait mieux depuis, il me dit qu’il voit très bien sa manière de travailler, et l’entente cordiale est posée.
Comme à chaque fois, je tente d’en apprendre un maximum sur les techniques, je me fait confirmer que tricoter des mèches est un ratage assuré si on est pas vraiment ultra au point et qu’elle sont trop épaisses,  que oui pour avoir de l’uniformité sans effet couleur, il faut bien faire des mèches, très petites et très nombreuses (ce qui prend du temps, hein Guillaume ;-))

Mais j’apprend une chose : que ce qu’il me fait est un « micro balayage » (première fois que j’entends ce nom), ce qui a pour objet d’appliquer le produit par micro mèches afin (je ne connais pas le détail) d’obtenir un ensemble très éclairci mais où les mèches très claires ne sont pas confrontées à la couleur d’origine, elle aussi éclaircie mais moins. En gros, un travail d’artiste qui permet, comme un effet trompe l’œil, de donner l’impression que les mèches les plus foncées sont la couleur naturelles, alors qu’elles ont quand même été éclaircies. Vous suivez ?
Autre détail intéressant 
Daniel change son produits et refait le mélange toutes les 20 minutes car c’est le temps au bout duquel son effet décline, ce qui donne une extrême régularité dans son effet sur els cheveux, et donc une couleur mieux maîtrisée.
Au fond, je flippe, surtout quand on rince. Alors juste avant la patine je réaffirme mon envie de très clair, des fois qu’il hésite. Car on m’a enseigné que tout résidait presque dans la patine qui a le pouvoir de fondre les mèches et de leur donner le ton adéquat (cendré…). Si on s’aperçoit que c’est aps exactement ce qu’on veut, le dire avant la patine peut donc servir. Et c’est d’ailleurs un bon truc à retenir après un ratage : une patine peut suffire à rattraper l’ensemble sans repasser par la case coloration.

Bref, au rinçage ça m’a l’air bien foncé. C’est toujours moins grave que trop clair (quoique) mais surtout ça laisse entrevoir un effet racine doublé, au pire, de mèches visibles sur fond foncé. J’évite de me prononcer malgré l’air satisfait de Daniel.

Et au séchage, surprise ! Oui, j’avais bien vu des racines foncées mais en fait, l’effet est totalement fondu. C’est assez étrange : on dirait simplement que mes cheveux n’ont pas repoussés mais juste que j’ai des mèches, naturelles (et très claires) sur une base claire. Comme si il avait d’abord éclairci d’une teinte l’ensemble, puis fait des mèches. Or il n’a travaillé qu’en une seule fois bien sur. Bref, le mystère reste entier mais c’est vraiment très réussi ! C’est vraiment incroyable, je n’avais jamais vu cet effet là : c’est donc ça la profondeur dont on parle !!! J’ai eu l’impression de ne pas être allée chez le coiffeur. C’est vraiment top ! Stylé mais naturel, de cette manière, je suis prête à les laisser repousser. Car un blond très clair plus uniforme donc limite platine, sur cheveux longs… ce serait peut être un peu pouf.

Du coup, pas besoin de coupe, mais pour le principe, comme je veux les laisser pousser, je passe entre les mains expertes de Larry ( ?) qui ajoute des cheveux à ma frange pour en faire officiellement une mèche (un poil trop épaisse à mon goût) et dégrade un peu les pointes dans l’optique de longueurs un peu wild (effet brouillon à ce stade, mais parions sur le long terme). Dommage que je n’ai pas vraiment eu besoin d’une coupe car on sent que Larry est vraiment top mais que les deux petits coups de ciseaux demandées n’ont pas fait honneur à sa technique, alors que l’on sent qu’il maîtrise.
En conclusion, deux mains que je recommande, dans un salon qui, à part une affiche de la nouvelle photo-image du groupe, n’a pas changé et reste un lieu hyper convivial à l’ancienne ou l’on peut voir un des coiffeurs, dans la maison depuis 40 ans, passer au bac, papoter avec les clientes, médir sur les looks ratés des people dans les derniers magazines, dans une ambiance bon enfant.

Attention tout de même : un service restauration est proposé par des indépendants : si par hasard c’est à l’un d’eux que vous demandez un verre d’eau sans savoir, on vous apportera une Vittel sans préciser que c’est 5€ …. Et note : à ce jour daniel ne travaille plus pour Lucie St Clair, mais une certaine Anne est coloriste au salon Iéna. Yapluka ! D’autant que la nouvelle collection de Grégory Kaoua fait la part belle aux blondes. Je vous mets des visuels ci-dessous ! (et si je retrouve Daniel, je vous fais signe !)

Le gloss à dents de Bourjois

Après Go Smile et ses dosettes blanchissantes, après les kits de blanchiment à faire à la maison imitant les techniques des dentistes (genre Renov’Smile), après le vernis à dent d’Email Diamant (qui s’enlevait au brossage, quand même), c’est au tour de Bourjois de surfer sur la vague du « whitening ».
Voici un gloss a double effet kiss cool : d’un côté un gloss normal (ou presque), de l’autre, un gel effet dents blanches.

Détails :
Le gloss coloré n’est pas « juste » un gloss ! C’est un « gloss révélateur de blancheur ». Eh oui ! Le suspense est à son comble ! Mais comment agit-il, vous demandez-vous ? Et bien grâce à des pigments « white focus » a effet bleuté qui rendent les dents visiblement plus blanches par…. contraste chromatique ! CQFD


Bon et côté gel dentaire ? il s’agit d’un gel doux à appliquer sur les dents, lui aussi enrichi en nacres bleutés pour un effet blancheur immédiat. C’est donc la même technique que dans le dentifrice White Now au « blue foam » (mousse bleu en français, miam), une pellicule de pigments bleus déposée à la surface des dents, qui neutralise visuellement la composante jaune de la couleur des dents pour un effet blancheur instantané !
Et dans la formule ? Des acides de fruits antioxydants. Mmmouai. Et du menthol pour rafraîchir l’haleine. Et ben voilà !

Le test !
Je commence par le gel dentaire. C’est facile, ça donne envie de frotter (on se dit qu’on va nettoyer la surface au passage), c’est frais. Bon. Pas flagrant. Je pose ensuite le gloss, agréable s’il en est. Je me dis que, sans surprise, c’est pas transcendant, quand je sens une petite douleur : j’ai de nouveau plombages et je pense qu’il doit y avoir du sucre dans la formule car ça me fait un mal aux dents un court instant.
Je laisse sa chance au produit et je le réessaie, à la lumière. Je note que si on en met pas mal, le gel présente bien un effet miroir qui donne une impression de « plus blanc », en effet. Bon et les lèvres brillantes font bien diversion, impossible cependant de savoir vraiment quoi fait quoi !

Conclusion : why not avant un entretient d’embauche ou un date, ceci dit ne rêvez pas, ça s’estompe comme neige au soleil. Mais laisse un peu de fraîcheur en bouche en plus de lèvres pulpeuses et discrètement nacrées…
Gloss Embellisseur de Sourire, 7,5ml, 14,95€

Si j’étais une beauty addict…

Je ne me suis jamais vraiment considérée comme telle, mais l’explosion de l’utilisation de cette expression, doublée d’une analyse honnête de ma routine beauté m’a obligée à me rendre à l’évidence : j’étais et je suis toujours une beauty addict.
Depuis mon obsession pour Yves Rocher quand j’avais 14 ans, mon arrivée dans l’univers des cosmétiques par le conseil en soins et la pratique du make-up sur le terrain, jusqu’à mon métier aujourd’hui, j’ai toujours adoré ça. Mais surtout, j’ai, au fur et à mesure que j’apprenais, pas mal augmenté le nombre de gestes chaque matins.
Jusqu’à récemment avec mon layering (= application de couches qui se succèdent) contour des yeux-sérum-hydratant-soin peaux mixtes sur la zone T + fond de teint, anticerne, blush, poudre puis ombre moyenne, ombre foncée, noir, mascara etc…, j’étais loin devant mes copines avec leur crème de jour et leur coup de mascara + Terracotta point barre.

Mais ça c’était avant.
Avant qu’un déclic se fasse dans ma tête. Avant que l’image d’un puzzle qui se formait à coup de DP (dossiers de presse) présentant de nouveaux produits n’apparaisse sous mes yeux : si l’on en croit les marketeux et les publicitaires, voici ce qu’il faudrait que je fasse si j’étais une vraie beauty addict :

Le soir, avant d’aller dormir, je me démaquillerais avec des cotons de la Nasa en fibre de ouf qui t’enlèvent trop bien le make up, avec rinçage à l’eau micellaire des 2 démaquillants utilisés (1 pour les yeux, 1 pour le visage) et petite brumisation d’eau thermale. Ensuite seulement, je déposerais sur mes cils un mascara-masque pour stimuler leur croissance la nuit. Je me masserais le visage avec quelques gouttes d'huile visage suivie quelques minutes après par le trio sérum/soin/contour des yeux mais aussi un soin amincissant spécifique nuit. Et éventuellement un soin capillaire de nuit ou un masque avant shampoing si je prévois de me laver les cheveux le lendemain.
Au réveil, petit pschitt d’eau thermale et passage d’un soin yeux à bille qui séjourne au frigo pendant que l’eau de mon thé bon pour le teint ou la ligne, chauffe. Thé que je prendrais avec mes compléments alimentaires belle peau, volume pour les cheveux et/ou bronzage.
Ensuite, comme je n’aurais aucune obligation, je me ferais un masque pour le corps (oui ça existe) avant de prendre ma douche et je profiterais du temps de pause (à poil, donc, couverte de crème, pendant 10 min), pour gommer mes ongles (oui oui il existe aussi l'exfoliant pour ongles), puis les masser avec une huile chrono machin qui agit le matin à 8h53 (moins bien après). Bon ensuite, douche, rien de spécial : gel douche, gel lavant intime, gel lavant visage, éventuellement gommage, puis lavage des cheveux et masque capillaire.
Je sors de la douche, et comme j’ai vraiment tout mon temps, je me lance dans une séance d’épilation à la lumière pulsée (j’envoie des flashes de lumière par zone de 2cm², j'ai dit que j'avais tout mon temps!) pendant qu’une base pose sur mes ongles de pieds (précédemment polis cela va de soi).
Ceci fait, j’applique sur mes cheveux, secs ou humides en fonction du produit, un soin de jour. La base est sèche sur les ongles de pieds ? J’applique le vernis, et je m’enduis ensuite d’un sérum minceur suivi d’une crème minceur sur « les zones concernées », d’un hydratant classique sur le reste, sauf sur la poitrine où j’applique un soin pour le buste. J’applique un déo anti-repousse (rapport au fait que je viens de m’épiler) qui va affaiblir les poils récalcitrants et un crème émolliente sur mes genoux en prévision de ma sortie samedi soir ou je compte mettre une jupe courte (je gommerais donc mes genoux demain, CQFD).
Comme je ne suis pas du tout en retard au boulot, j’applique le trio sérum/soin/contour des yeux, en choisissant un soin avec SPF car il fait beau. Et j’ajoute une touche de produit « anti spot » sur une rougeur que je soupçonne de vouloir se transformer en bouton justement samedi soir (ce qui n’irait pas du tout avec mes genoux tout beaux, avouez-le !).
J’applique mon fond de teint au pinceau suivi d’une base correctrice pour flouter les pores ainsi qu’une base paupière qui fixera mon make-up.
Je check mes sourcils : forme ok, je les souligne d’un trait de crayon. Je blushe sur le haut des pommettes pour donner bonne mine, je poudre pour matifier et je pose ensuite un blush sculptant sous les pommettes et les côtés du nez pour les affiner.
Ensuite, vite fait, les yeux : ombres minérale au pinceau, ombre plus foncée au ras des cils, recourbe-cils, base booster de cils, mascara vibrant. Et comme je me sens un peu nue, mais que je veux rester naturelle (!) contour de la bouche au crayon ton sur ton et touche de gloss après avoir renoncé au feutre à lèvre pour aujourd’hui…
Je suis presque prête, j'applique de la crème solaire SPF50 sur mes mains en prévisions des tâches de vieillesse, puis un zeste de parfum et là j’hésite : que choisir entre le parfum minceur « Prends-moi » de Veld’s ou « l’Eau de Sourcellerie Anti-Oxydante » de Garancia… J’avoue que parfois, je suis un peu perdue dès que j’essaie d’être coquette….
Merci à Shen's addiction pour le visuel...

Comment j’ai appris ce qu’était une vraie manucure

Si pour certaines la manucure pro est une grande inconnue, pour d’autres, se faire faire les ongles est un incontournable rituel. Moi je faisais plutôt partie des premières vu que ma première manucure fut une véritable torture. Une manucure « indépendante » a entrepris de me faire les ongles pendant que j’étais chez le coiffeur, et m’a non seulement découpé les ongles (oui, oui, elle a découpé les coins des ongles pour leur donner une forme carrée étroite, genre pyramide), mais m’a aussi fait franchement mal. Bref, j’avais juré qu’on ne m’y reprendrait plus et que je pouvais bien me débrouiller seule, après tout, je suis journaliste beauté et la théorie n’a pas de secrets pour moi… Donc je limais, polissais, posais une base puis un vernis et voilà, c’était bien.
Ce n’est que près de 6 ans après que j’ai à nouveau confié mes ongles (et mes cuticules) à des mains expertes… et que j’ai eue une révélation !
Non pas concernant les étapes, que je connais donc bien (on lime, on fait tremper, on repousse, on nourrit etc…), mais sur la manière de donner sa forme à l’ongle.

J’étais conviée chez Carlota, the institut parisien, pour tester l’imprimante à ongles, prestation précédée d’une remise au carré des ongles. Et là je suis tombée sur une manucure des plus pro, sympa, qui a en un instant donné à mes ongles la forme carrée parfaite que je n’avais jamais vraiment cherché à obtenir mais que je n’aurais pas pu réaliser de toute façon. En effet (et je suis sûre de ne pas être la seule), quand on se lime les ongles, on le fait généralement sur l’ongle nu, sans vernis, et le plus souvent en le regardant par au dessus. Or, à ce moment là, si l’on n’est pas en conscience du truc, on prend instinctivement la base de l’ongle ainsi que le bout blanc pour repère pour limer carré. Or l’ongle est implanté parfois de travers et la limite entre le blanc et la chair est irrégulier et fonction de la dite implantation.

Conclusion : quand on pose ensuite le vernis et que l’ongle devient donc une surface pleine, on se rend compte qu’il n’est pas carré du tout, ou alors qu’il suit sa ligne naturelle excentrée et qu’il a donc l’air déformé vu qu’on ne voit plus le blanc qui donnait sa logique à sa forme. Pour mes pouces par exemple, c’est indéniable : mes ongles vont vers l’intérieur et une fois fushia, ils semblent posés là par hasard car ils ne suivent pas la ligne du doigt…
Tandis que chez Carlota, enfin, soudain, la lumière fut : la manucure à en fait « triché » en faisant fi du blanc et de la base mais en imaginant une fois le vernis posé. Ca donne : nu l’ongle à l’air de travers car il a été limé de manière à compenser sa déformation et donc le blanc n’est pas épais pareil partout, mais une fois le vernis posé, il est « en face » du doigt. Magique ! Limpide ! Après, j’ai essayé d’entretenir cette forme, en y arrivant au début, mais petit à petit, la forme se déforme... Comme pour les cheveux, on peut se les couper soi-même une fois ou deux et faire illusion, mais après toutes les erreurs ressortent et on n’y arrive plus !

Par la suite, je n’ai jamais eu les ongles aussi bien faits jusqu’à récemment sauf quand quelqu’un de chez OPI s’en charge. A la présentation de la nouvelle collection, une jeune femme fort habile a refait la même chose. Mais, encore mieux, elle a utilisé une base, puis posé 2 couches de vernis bien épaisses (j’aurais jamais osé en mettre autant, trop peur que ça sèche jamais) puis un top coat pour faire sécher plus vite, et là… c’est sur la tenue du vernis qu’il y a eu record !!!
Bref, je reconnais aujourd’hui une large supériorité technique aux manucures pro (même si certaines doivent bien continuer de faire des ravages). Et si aujourd’hui je n’en suis pas à m’offrir une manucure régulièrement (j’aimerais retrouver les deux praticiennes dont je viens de parler et personne d’autre !) je comprends les accros !