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In love with Corpus Christi (et vente privée ce WE)


J’ai découvert, vraiment découvert les bijoux Corpus Christi il y a deux ans. Je les avais souvent vus dans des magazines et eu des coups de cœur mais je n’étais jamais passé à l’acte. D’ailleurs, étrangement, j’avais cherché la boutique des Abbesses, à deux pas de chez moi, sans jamais voir où elle était… pour découvrir par la suite que j’étais en fait souvent passé devant mais la nuit tombée, sans la voir, donc. J’y étais retournée mais n’avais rien vu qui m’avait tapé dans l’œil. 
Quand soudain, on me fit part des ventes privées. #OMG




Avec une impression de bénédiction tombée du ciel, de chance et de privilège incroyable, je me précipitais donc dans l’atelier du maître…. Le Maître? Thierry Gougenot qui, après les Arts Appliqués, fut peintre, courtier en art puis décorateur avant de lancer sa ligne de bijoux en 2000 (#deja).


Or donc, me voilà face à mille bijoux, tous plus rocks les uns que les autres, à son image (et forte, l’image !): infusée d’art sacré, de mysticisme, de baroque et d’emblèmes royaux et moyenâgeux type couronnes, armoiries, croix, crânes mais aussi cœurs et motifs végétaux. BREF, ce fut terrible de choisir et j’optais uniquement pour des pendentifs, mais plusieurs: de quoi renoncer pendant un temps à d’autres plaisirs car malgré les prix réduits, c’est un budget ! (compter 60€ pour un petit pendentif, 130 à 170€ pour un grand, 30-45€ les petites bagues, 120-150€ les grosses). Mais c'est normal, les matériaux sont exclusivement argent ou vermeil (argent + couche d'or) ou argent avec empiècement or. Résultat des courses : un grelotune colombeun cœur rock, un pendentif couronne + crâne et pistolet, un emblème... 





Je n’étais que joie et bonheur et puis, persuadée d’avoir eu de la chance, je m’enlevais  cette vente de la tête... quand par un incroyable hasard, je suis retombée dessus l'année dernière, sur la page FB de la marque…... pile le WE où elle avait lieu ! Et je m’aperçu qu’elle était en fait ouverte à tous : pas besoin de piston !! Oui, car notez qu’en fait les ventes « privées » ou « presse » sont de plus en plus ouvertes au public, et dans le cas de Corpus Christi, annoncée aux fans de la page Face Book.


Je me suis donc précipitée-bis dans le désormais connu atelier (ci dessus). J’y retrouvais le créateur, toujours aussi simple, sympa et charismatique. Et là, je fus prise de vertiges : j’avais naïvement pensé trouver quelques pièces, mais ce fut encore pire que la fois précédente ! J’ai complètement craqué, et pour les bagues cette fois ci !
Je suis littéralement tombée en pamoison devant les têtes de mort qui, d’une part sont une de mes grandes passions, et d’autre, sont juste à tomber. Une bague grand modèle, bam ! Une bague écusson, bim ! Des petits anneaux à combiner, paf ! Et pour finir, vlan: un gros pendentif crâne! #ouch Car le plus cher, bien sûr...


Si je vous en parle, outre pour faire connaître ces très chouettes bijoux -si par extraordinaire vous ne les connaissiez pas-, et vous filer l’info des ventes privées, c’est aussi car par la suite, je n’ai plus pu les quitter. Les bagues me font, comme la plupart des grosses pièces Corpus Christi, un effet terrible ! Quand je les porte, je me sens lookée, forte et quand je les enlève ensuite, j’ai vraiment l’impression qu’il me manque un truc ! 
Alors voilà, même pour ceux qui ne sont pas gothiques ou fans de crânes, sachez que ces bijoux, même les oiseaux, le splus petits ou ceux arborant des motifs plus fins, possèdent un style particulier qui leur confère une charge, une énergie mystique quasi magnétique et qu’ils sont tout à fait addictifs !
Dans mon cas, je me sens vraiment connectée à eux car j’y retrouve ce dont je vous parlais plus haut en évoquant ma « passion pour les crânes » : la philosophie des vanités
Non pas vanité au sens de se la péter, mais vanité au sens anglais de « vanish », c’est-à-dire disparaître (oui, oui, comme dans la version ménagère « Vanish et les tâches s’évanouissent », voyez ?), ou en d’autres termes: mourir. Loin d’être morbide, le message (des vanités, pas du détergent, hein...) tient en un slogan : "memento mori" ou "souviens toi que tu vas mourir" et donc… profite de la vie (intelligemment au lieu de faire n'importe quoi : élève toi donc un peu l'esprit!). Une sorte de Carpe Diem intellectuel, quoi !

Alors si vous aussi vous voulez profiter de la vie… et des ventes privées, sachez qu’elles sont malheureusement passées la semaine dernière, et que je les ai moi-même loupées en plus d’avoir raté le coche pour vous le dire (#shame #sorry) MAIS qu’il y a une session de rattrapage ce WE
Allez, je vous mets l’invit’ ci dessous, en plus il y a des shoes Annabel Winship (120€, toutes les pointures dont 37, 40 et même 41! Spéciale dédicace à Sansan qui se reconnaitra!)

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- Les boutiques : Abbesses : 6 rue Ravignan, Paris 18ème (01 42 57 77 77) et Marais : 64 rue Vieille du Temple, Paris 3ème (01 42 77 15 55)



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