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Tour de baignoire, le retour !


Il y a quelques mois, je faisais un coming out de beauty addict sur mon premier blog, depuis ré-orienté « pro ». Cet article avait enflammé les foules (si, si 15 commentaires, truc de ouf !) et depuis j’ai eu envie de photographier ma baignoire genre tous les mois, pour voir l’évolution. Mais j’ai trouvé que les produits ne se renouvelaient pas assez. Pourtant je me lave ! Mais comme j’en ouvre plein à la fois, et que je les utilise en alternance selon l’humeur, certains qui me plaisent moins mettent un temps infini à se vider, tandis que d’autres, plus petits et sur lesquels je jette mon dévolu, sont finis en quelques mois. Bref, voici ma « baignoire update » !

Bon alors, commençons par les gels douche. Première chose qui va vous frapper : le gros flacon Vichy essentielles à la tête en bas = non vous ne rêvez pas, depuis le précédent post soit 9 mois après, il est à peine fini... C’est pas que je ne l’ai pas aimé, mais juste il y en a toujours un que j’aime mieux. J’ai cru ne jamais arriver au bout jusqu’à ce que mon chéri le trouve « très bien » (OK, alors, c’est CELUI-LA que tu as le droit d’utiliser) (le Garçon il s’en fiche, il veut un truc qui lave, qui se rince facilement et qui ne sente pas le caramel/fraise/tagada de fille) (exactement ce qu’on peut dire du Vichy, d’ailleurs.) Donc, le Garçon ne va pas utiliser celui de droite de l’Occitane au parfum violette/rose. Tant mieux, je l’adore. Pour le parfum surtout, sinon il mousse un peu beaucoup mais c’est normal, il peut aussi faire bain (moussant). Le Garçon ne va pas non plus spontanément utiliser le « douceurs parfumées » à la fraise de bois du CCB avec Christophe Felder. Sauf peut être après être parti quelques jours, s’il le prend pour celui d’avant, ayant oublié la tête du Vichy, (le Garçon ne voit probablement qu’un truc rose), il s’en saisira alors par erreur. Le problème c’est que peut être que moi non plus au final, je ne m’en servirais pas : le parfum est assez intense et artificiel… (peut-être que cette fois ce sera lui qui sera encore la dans 9 mois !).

Derrière, les 2 remplaçants du Vichy. Flacons neutres = proposition à l’homme.
Mais (et le test fait que vivre avec un homme est un délice de chaque instant), voyez-vouss, l’homme a eu peur du gel douche « surgras ». Il m’a dit « Non, je n’aime pas » moi : « Mais comment le sais tu, tu ne l’as pas senti, ni essayé » réponse (air angoissé) « Ben c’est quoi surgras ? » moi : « A ton avis ? » (piège) lui [avec mine de dégout en mimant le geste de la main qui étalerait de l’huile d’olive sur son torse, sous la douche, dans un mélange bizarre avec l’eau] « Ben, ça va être tout gras ».
Je l’aime trop mon chéri, il est extraordinaire. Bref.

Une nouvelle épidémie touche les beauty addicts, la vernista !

Vernista : du français moderne mélange de « vernis » et « fashionista ». Maladie ou épidémie dont les symptomes sont une obsession assumée ou non pour les vernis à ongle pouvant dégénérer en TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif). S’applique aussi comme nom caractéristique de la personne qui en est atteinte. Ex :« Ce nouveau it-vernis ravira les vernistas.» ou « Une vernista a encore craqué »…
Moi je disais « folie des vernis », mais il faut le dire, cette activité méritait bien un nom pareil. Et le mot, découvert chez Chris ICI , m’a paru génialement adapté à la situation.
Car oui, les filles, l’heure est grave ! Je ne sais pas si Chris a inventé cette appellation, mais en tout cas, sachez que ce syndrome nous atteint de plus en plus nombreuses.
Et là je dois faire mon coming out :
« Bonjour, je m’appelle Anne »
(« Bonjour, Anne ! »)
« Je suis vernista depuis quelques mois déjà. Ouf, ça va mieux de le dire »
[Applaudissements]

Bon alors, c’est quoi le problème ? Ben avant on se passionnait pour le maquillage en général, les blogs beauté sont arrivés, chacune se passionnant pour des marques ou gestes en particulier, et on est devenues, beautista, des passionnées de beauté, prêtes à marcher sur une copine pour un fard en édition limitée. Car c’est surtout au niveau du maquillage pour les yeux que la folie se ressent avec les palettes de malades développées chaque années…. Mais depuis, il y a eu la révolution vernis. Il y a quelques étés de ça déjà, le vernis est devenu un must have, certaines couleurs de véritables tendances de mode et le port du vernis s’est mué en accessoires à part entière. Bien sûr, les marques se sont précipitées (foutue société de consommation) dans cette tendance pour nous tenter plus que de raison (deraison-déraison ?) avec des couleurs plus jolies les unes que les autres, nous menant à notre perte. Car loin d’être un effet de mode, ce qui aurait pu n’être qu’une passade est devenue un incontournable !

Il convient en effet aujourd’hui d’aborder telle ou telle couleur chaque saison, des couleurs souvent dictée par les créations des "grandes maisons", qui lancent la course aux éditions limitées, qui souvent n’ont rien inventés d’ailleurs, mais ont su créer l’engouement... Et annihiler tout jugement de valeur ? Parfois, je le crains. Pour preuve, les 3 « it-couleurs » irisées moirées de Chanel pour cet hiver : un gris Graphite banal, un Quartz cheap (l’irisé est toujours moins classe que la laque unie) et un Péridot verdâtre aux reflets douteux qui me rappellent certains essais malheureux de mon adolescence…Tandis que l’an dernier les khakis le faisaient vraiment, là, le résultat texture semble bien cheap si l’on en croit le swatche trouvé ICI… et pourtant on vous conseille de vous précipiter. Alors que d'autres marques moins chères ont des couleurs similaires.

Bref. Il y a eu le taupe, le fluo puis le bleu, les pastels, le gris, re-le taupe, les nudes, le kaki, et cet hiver re-le bleu mais marine… Laque, séchage rapide, craquelé, mat, ces vernis, ces produits, ces couleurs, ces textures, quoi qu'il en soit, il nous les faut !!!

Si toi aussi tu as plus de 60 flacons de vernis, que tu n’arrive ni à en jeter, ni à ne pas en acheter dès qu’une nouveauté sort, que tu ne sais jamais lequel choisir, que tu prévois à l’avance dans ton emploi du temps un créneau pour te faire ta manucure, que tu n’envisages pas de sortir « nue », que tu y consacres un tiers de ton budget beauté, que tu rêves de nails patches la nuit ou encore que tu t’habilles en fonction de tes ongles, tu es une vernista.
(Et en écrivant ça, je me dis que finalement ça va, je ne suis pas la pire !)

C’est grave docteur ? D’un côté non car il vaut mieux se faire les ongles que de tuer des petits enfants, mais d’un autre côté, quand même, est-ce bien raisonnable et ne tomberions-nous pas plutôt dans un vaste piège marketing? Aurions-nous dépensé, à l’époque du Franc, 150 balles dans un vernis ? Autre exemple, moi et 30 millions d’amies adorons les vernis OPI, intouchables et juste irréprochables de tenue, de rendu et de texture. Mais après Pirates des Caraïbes,  Shrek et Alice au Pays des Merveilles, des collections qui semblent parfois interchangeables, voici qu’ils sortent une collection Muppets (ci dessous). Ont-ils vraiment besoin de ça ? Et nous, avons-nous besoin de ça pour les aimer ?

Car je crois pour ma part que la vraie tendance est d’avoir, au pire, les ongles faits, au mieux dans une couleur tendance, mais pas forcément d’appliquer à la lettre les propositions des marques. Celles ci qui nous vendent facilement les vernis par deux depuis peu, pour atteindre l’élégance absolue, j’ai nommé le vernis craquelé (on pose deux couleurs l’une sur l’autre, la seconde se craquelant pour laisser apparaître la première) et la manucure bicolore (le blanc de l’ongle étant verni d’une couleur différente que le corps).
Faites votre choix, car cet hiver, c’est bleu roi (Chanel ressortait d'ailleurs sur le défilé Automne-Hiver le Blue Satin, une ancienne teinte ! Oh My God, ont-ils perdue l’inspiration ?) et à Noël, ce sera le double noir, (mat + brillant au bout des ongles) si l’on en croit Yves Saint Laurent (image du haut)… J’attends de voir les réalisations des plus téméraires, car il va sans dire que si c’est séduisant sur le papier et si cela nous fait tant envie, c’est que d’une part la mannequin a des ongles parfaits, mais d’autre part, que les clichés sont retouchés à mort… parce qu’en réalité, manucure du futur ne rime pas avec sinécure. Et à mon sens, dans le cas de Chanel cet hiver, vernista rime un peu avec caca-doigt !


Vernis Moonlight Blue YSL, 23€
Vernis Tuxedo et Blue Denim Christian Dior, 21€
Vernis The City never Sleeps, Paul & Joe, 12€
Vernis 461 Blue Satin, Chanel, 20,60€
Duo noir n°6 terriblement Noir, 30€ YSL
Vernis OPI 13,90€

Make up Nars vus sur les défilés Rodarte et 3.1 Philip Lim Printemps été 2012

Nars à maquillé sur les défilés Rodarte et Philip Lim PE 2012, dans deux styles radicalement opposés, que je vous propose de décrypter ici. L’occasion de faire se rencontrer deux tendances qui fonctionnent aussi cet hiver : un smoky ultra dark marine et les yeux métallisés. Comme j’adore les jolies photos, je n’ai aps résisté, plutôt que de le refaire sur moi… ceci dit, ce n’est pas si dur…

Chez Rodarte tout d’abord, Nars a lancé un camaïeu de bleus : bleu marine sur les yeux en smoky et des lèvres couleur lavande ! Mais d’où vient cette idée ?? "Pour ce Printemps 2012 nous avons été inspirées par le travail de Vincent Van Gogh” disent les sœurs Kate and Laura Mulleavy, fondatrices de la griffe. Ah, d’accord !
Et pour le look: « C’est un joli smoky rond avec un dégradé de bleus comme dans le tableau“La Nuit Etoilée”, et puis il y a cette belle bouche lavande mise en valeur par un teint réchauffé ” explique le maquilleur James Kaliardos.
Mon avis : un vu et revu mais toujours efficace, le smoky se réalise facilement au départ avec une base de préférence un peu crème et pas mat (comme sur la photo du haut) pour pouvoir la moduler au doigt (plus facile) puis redéposer des pigments au pinceau pour l’intensifier et flouter les contours. La note sophiqtiquée façon créateur vient plutôt des effets de reliefs réalisés grâce aux touches marines métalliques/satinées qui donnent un twist en se posant sur le fond uni, par exemple au coin interne de l’oeil. Et pour le lavande sur les lèvres, c’est imperceptible. Je passe mon tour !

Si vous voulez le tenter, voici les produits utilisés:
Côté teint : Pure Radiant Tinted Moisturizer – (qui sortira au printemps 2012),  pour un effet similaire essayer le Fond de Teint Illuminateur Transparent, le Blush Crème “Penny Lane”
Sur les yeux : Crayon Ombre Tendre “Dark Rit”(sortie aussi prévue au printemps 2012), Ombre Essentielle Yeux « Night Flight », Ombre Essentielle Yeux « Tropic » et l’Eyeliner Longue Tenue “Rue Bonaparte”.
Sur les lèvres : le Blush Crème “Penny Lane”,  l’Ombre à Paupières Crème “Pearl Beach” et le Gloss “Nana”

2ème tendance réalisée Pour Philip Lim : Yeux métalliques et lèvres roses. Et là, l’inspiration, c’est quoi ?  « En partant de l’étude de la géométrie et de l’athlétisme je suis arrivé à la fragilité et la liberté que peuvent inspirer les cerfs volants » dit Pillip Lim. Intéressant… « J’ai capturé leur géométrie dans plusieurs couches de tissus structurés. » continue-t-il. Moi ? Je like l’explication, so poetic, et j’aime l’idée de tenter de lui faire écho en make up…
Pour le look, la maquilleuse Nars nous explique : « C’est un mélange de rébellion intérieure et de jeunesse sophistiquée ajoutés à l’idée de géométrie et de légèreté », dit Francelle. « Il y a une certaine fragilité dans le teint, très doux et glowy, et une certaine force dans le détail métallique de l’œil. »


Mon avis : le visuel est joli, certes, mais surtout grâce au minois de la demoiselle, car le make up n’est pas renversant et semble même très/trop simple pour m’hypnotiser. Ceci dit, il offre une belle originalité et détourne un classique. La virgule, à oser pour son côté élégant et mutin à la fois, est à mon sens à s'approprier en la rendant bien plus fine au coin interne: on garde l’effet léger du décollé sur la paupière au coin externe de l’œil et la jolie surprise quand la paupière se ferme, en évitant le côté trop fashion d’une base très large au coin interne.
A essayer aussi avec du doré, assurément !

Les produits utilisés :
Le teint : Primer Soin Minimiseur de Pores,  Pure Radiant Tinted Moisturizer (dispo Printemps 2012),  idem ici : essayer le Fond de Teint Illuminateur Transparent et l’illuminateur de Teint “Copacabana”
Sur les yeux : Duo D’Ombres Essentielles “Paris” , Ombre Essentielle yeux “Night Life”, Eyeliner Longue Tenue “Rue Bonaparte” sans oublier le Mascara Volumisant Larger Than Life ni le crayons à sourcils pour structurer le visage.
Sur les lèvres : juste du Blush « Gaiety Blush  (sortie Printemps 2012)

Et voilà ! Joli travail de ma marque chérie. Note : si j’ai offert une ombre à paupière à une copine encore plus dingue que moi, c’est parce que par hasard je l’ai eue en double… pas folle la guêpe ! Je ne voudrais pas que l'on crois que je m'en lasse!

Parfums photographiques. Clic. Sniff. Olfactive Studio

Depuis ma dernière expo photo sur le thème de la peau (L'EX-PEAU) qui devait exhaler par les clichés l’impression de nos odeurs épidermiques les plus intimes, j’avais pensé pour la suivante à m’associer à un parfumeur et faire respirer ses parfums auxquels j’aurais fait correspondre un cliché. Et bien quelqu’un l’a fait, mais dans l’autre sens !
C’est Celine Verleure, ancienne de chez Kenzo Parfums et créatrice du site Osmoz.com puis du « blog du parfum qui n’existe pas (encore) » qui est à l’initiative du projet.
Elle a demandé à 3 photographes de fournir des clichés, avec un titre, qui seraient chacun à eux seuls, le « brief » créatif pour qu’un parfumeur puisse créer un jus.
Ainsi, Luc Lapôtre offrit Autoportrait dont Nathalie Lorson (Firmenich) s’inspira, Clémence René-Bazin produisit le cliché Chambre Noire pour Dorothée Piot (Robertet) et Frédéric Lebain, Still Life auquel Dora Arnaud (Firmenich) donna un corps olfactif.

Présentés hier à la presse, le concept se tient franchement : les parfums sont vendus dans des boîtes de tirage photo avec tous les codes, les noms écrits à la main sur un scotch façon « gaffer », le bouchon reprend l’idée d’un objectif et… un tirage de la photo est inclus avec chaque flacon. Résultats de tout un processus créatif et d’une réflexion artistique avec une communauté participative d’internautes, c’est un très beau projet, mais surtout un résultat vraiment abouti, loin des approximations d’autres marques qui n’ont pas fait long feu…

Mon préféré, sans surprise, le plus chaud, le plus racé, le plus profond, le plus créateur : Chambre Noire. (ci dessus). Le cliché est celui d’une vue par la fenêtre avec le reflet d’une lampe sur la vitre et une ville en contrebas. Vraisemblablement une chambre d’hôtel si on en croit le téléphone à la tête du lit. J’avoue que le cliché ne m’a pas retournée ; alors que le titre et le jus, complètement. Du coup, j’aurais imaginé autre chose, un cliché plus velouté et mystérieux. Quoi qu’il en soit, le merveilleux jus est un cuiré arrondi de patchouli et enveloppé de papyrus, de violette et d’encens sur fond confit de pruneau. Dense et intense il s’étire et englue nos sens. Une belle caresse-claque à la façon d’un boisé chez Lutens ou d’ Aziyadé de Parfum d’Empire. Rrrrr. Je le porte tout de suite !

Ensuite, Autoportrait dont j’ai adoré le cliché (mais comment a-t-il fait ?), le reflet d’un soi dans le reflet de l’eau sur le sol (ou bien dans les airs ?), que j’imagine en grand format déclencheur de rêverie et invitant à la méditation et au calme, comme un lien entre ciel et terre, entre soi et image de soi. En revanche, le jus au départ profond et chaud jouant avec benjoin, encens et muscs sur lit de mousse de chêne, cèdre et vétiver, attractif à la mouillette, se révèle un peu sec sur ma peau, comme infusé d’iris. Du coup, j’aime moins. A imaginer s’enroulant sur une peau caliente qui révèlera toutes ses facettes baumées.


Pour finir, le duo le plus « facile » à mon goût, Still Life. Une photo hyper contemporaine, sorte de mise en abîme de l’esprit festif représenté par des photos de boules à facettes perforées et découpées en lamelles-cotillons, comme l’image d’une déchéance toute de pureté vêtue. Voulant dire « nature morte », en anglais, je trouve que le jus -qui va bien avec la photo- ne contient pas l’essence de cette expression. Frais et vibrant, il fait certes rimer poivre et Galbanum, Yuzu citronné et rhum brun dans un tourbillon agréable évoquant le mojito, il ne laisse pas un sillage impérissable mais séduira qui cherche une cologne piquante avec un sourire en coin.


J’aimerais tant pouvoir vous les faire sentir par écran interposé, mais il va falloir vous déplacer dans une des boutiques, que dis-je, des boudoirs parisiens les plus pointus en matière de jus : Jovoy 29 rue Danielle Casanova 75001 Paris… Ils seront par la suite via le site internet Olfactive Studio,  presque fini (pour l’instant il renvoi sur la page Facebook qui vous donnera plein d’autres infos sur la genèse du projet)
Prix: 50 ml : 80€ ;  100 ml : 120€ et coffret en édition limité (ci dessous): 250€

Nouveautés 2011 l’Occitane et Durance, les douces saveurs d’hiver

C’est la rentrée, ce n’est plus un scoop pour personne et bon gré mal gré, on accepte l’info qui va avec : bientôt l’hiver. Loin de me déprimer, moi cette idée me réjouit car après le soleil qui tape et les robes légères, j’aime toujours retrouver une ambiance cocooning et grosses écharpes et regarder un dvd devant la cheminée. Enfin, devant la télé hein…
Et donc, je n’ai pas été déçue en découvrant des produits gourmands, comme tous les ans j’ai envie de dire, mais bon, ceux là ils m’ont vraiment plus !
D’abord chez Durance avec 3 bougies gourmandes et sucrées : confiture de lait, crème de noisette et pâte de coing. C’est la dernière que j’ai reçue et je peux vous dire que celle là, elle est pour moi (je ne la donnerai pas à belle maman!!!!). l’étiquette est super jolie, elle sent vraiment bon, bref, un plaisir 0 calorie ! Je trouve que c’est un chouette cadeau !
Note : 13,50€ l’une, mais, détail absurde, il existe un coffret de 2 qui coûte…1,50€. Alors que l’idée d’un coffret est généralement de faire acheter un second produit avec un prix global inférieur à la somme des deux (sinon, c’est pas intéressant), ici le coffret coûte plus cher que séparément….même si l’idée c’est d’acheter le coffret et de choisir ces 2 parfums, c’est  ridicule ! Mieux vaudrait dire : pour 2 bougies achetées, on vous offre le coffret … Non ?

Ensuite, ma première présentation presse peu de temps après être descendue de l’avion du retour des vacances fut celle de l’Occitane qui présentait une double collection inspirée d’un Noël provençal + d’une confiserie à l’ancienne qui existe en vrai dans le sud. Le lieu travaille fruits et fleurs dans des gourmandises : ainsi naquirent Délice des Fleurs, parfumée à la rose et à la violette, et Délices des Fruits au citron et à la clémentine confits. Conçus comme des friandises de salle de bain, ils portent un ruban dessiné pour imiter encore mieux les emballages de confiserie, et proposent des produits, mais pas les même de chaque côté. En plus des produits mutuels (crème mains, baume lèvres, gel douche), côté fleurs par exemple, il y a une eau de toilette, tandis que côté fruits on trouve un diffuseur de parfum (15€), une boule de bain effervescente (3€) et une bougie (17,50€).

Si le premier thème couleur ne laisse aucun doute quand au parfumage des produits, les seconds, mêlant orange, jaune, crème et doré, m’ont d’abord fait penser aux classiques cannelle, nougat... Après une déception passagère (ils m’avaient donné envie d’odeur de miel !), j’ai finalement trouvé ça plus original et moins attendu, justement… et c’est pas plus mal.
Mes chouchous : le baume à lèvres qui sent un peu le caramel et la crème corps qui est déjà dans ma salle de bain en mode « usage immédiat » (et pas dans le bac « à tester », ni dans la zone d’attente « j’aime mais faut voir » ou encore le placard « à donner »). Il faut dire, qu’avec une formule où les extraits de plantes occupent la moitié des lignes de la formule, en plus du parfum agrumé et de la texture soyeuse, je ne pouvais qu’être séduite !
Le gel douche à la violette/rose est lui aussi sur le bord de ma baignoire…
(Eau de toilette 75ml : 39€ ; lait corps, 20€ ; gel douche 250ml : 13€ ; baume à lèvre : 10€)
Maintenant, j’attends les premiers frimas pour prendre un bon bain et me rouler dans des vapeurs sucrées !

Karl Lagerfeld, Sephora, et nouveautés brillantes: Noël te voilà !

 

Hier avait lieu la présentation presse des nouveautés de Noël chez Sephora. Un moment que l’on attend toujours avec impatience car c’est l’occasion de découvrir toutes les exclus des marques qui ne confient leur nouveaux produits qu’aux magasins de l’enseigne, en plus des collections Sephora elles mêmes. Et comme souvent, mais cette fois particulièrement, nous n’avons pas été déçues ! 
Tout d’abord, on nous a présenté une nouvelle gamme pour cheveux à l’huile d’ojon, une plante d’Amérique Centrale dont les noix (qui ressemblent à des noix de macadamia) donnent un élixir réparateur aux multiples bienfaits. Ca m’a fait penser à l’huile d’argan. Il y a une gamme « Damage Reverse » pour réparer, « Dry Recovery » pour les cheveux assoiffés, « Volume Advance » et « Color Sustain ». Présentés comme quasi miraculeux, à grand renfort de démonstrations, il est à déplorer que certains produits contiennent des silicones, nous laissant dubitatives quand à la dite démonstration où l’on nous a montré que l’eau glissait sur la fibre capillaire façon : « vous voyez, l’eau ne pénètre pas, la fibre est restaurée ». Forcément, si elle est gainée de silicones…
MAIS à y regarder de plus près, les produits sont fortement concentrés en huiles naturelles, donc finalement plutôt prometteurs. A essayer ! (de 7€ à 23€)
Ensuite, notons la première exclu Séphora pour la marque masculine Nickel avec Electro Shock, (30€) la version 2012 du célèbre « Lendemain de fête », reformulé.

Mais comme d’habitude c’est côté maquillage que j’ai été le plus comblée. D’abord, gros coup de cœur pour les pinceaux ornés de petits personnages et les eyes liners façon gouaches multicolores Tokidoki, avec un embout mousse souple vraiment différent des classiques pointus et rigides.
Jolie nouveauté chez Fred Farrugia avec les nouveaux duo smoky eyes gris, kaki et violet, avec crayon cake ultra crémeux d’un côté au résultat ciré dément, et d’un fard scintillant sublime de l’autre, à combiner. Urban Decay, Benefit et Too Faced ont encore imaginé des palettes collectors qui vont exciter toutes les make up addicts mais dont les couleurs ne se renouvellent pas assez à mon goût.
C’est chez Make Up for Ever que la palette Wild and Chic, ( 35€) était vraiment nouvelle : boîtier python ultra tendance (même si une boucle de métal argenté rappelant les minaudières/palettes collector ultra pouffe - c’est mon avis- de Dior aurait pu être évitée) contenant un ensemble d’ombres parfaites pour coller à la tendance indienne-je-suis-une-petite-squaw de cet hiver.
Envie de se rouler par terre devant les ombres Nars, surtout le brun vison en fard crème très très beau, lui aussi à fond dans la tendance, et la palette de fard à joues (aaaah, je la veeeeux !) avec tout plein de Heart, d’Orgasm, de Desire et de Sin inside. (les beauty addicts fan de Nars me comprendront).
Gros coup de cœur pour la Liquid Shimmer Eyeshadow de Cargo, un délice de gel scintillant entre le gris, le kaki et le doré, en stylo, qui se mue en fard crème qui se pose partout, dessus, ou dessous ce que l’on veut et illumine tout make up d’une façon wahou.
Enfin, impossible de ne pas mentionner les nouveaux nails patches pailletés Sephora, super sympas, à la texture qui semble plus fine que les anciennes générations un peu plastoc : ici fines et malléables, elles s’enlevent au dissolvant. Mais attention, tellement fines qu’elles peuvent même s’étirer et devenir transparentes, attention !
Last but very not least, THE big news: la ligne Karl Lagerfeld pour Sephora.
La mode n’est ni morale, ni amorale, elle est faite pour remonter le moral”. Hum. Du grand Karl.

Voilà ce que l’on peut lire sur certains produits, dont la palette génialissime (35€) qui se suffit à elle-même avec juste les ombres dont on a besoin : noir, marine, blanc, gris pailleté et un doré saturé ultra métallisé topissime. Mais le hic c’est que la ligne est très… diversifiée. A côté de cette future palette culte, se trouve un parfum (sympa), mais aussi, une boule à neige avec la silhouette de Karl, (25€), un duo de vernis, des trousses, et, clou du spectacle, une sorte de poupée
vaudou de Karl. A qui est-elle destinée ? Aux enfants (non, ils pourraient avoir peur), aux adultes (heu, que pourraient-ils
en faire ?), aux fashionistas ??? Bref, le grand éclat de rire de la journée d’hier, et à coup sûr, à 25€, un objet tellement kitch qu’il pourrait bien devenir le must-cadeau-de-Noël-fun-branché des modeux de service !